Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Ronan A. (Adresse IP journalisée) - lun. 29 avril 2002 17:28:41
<HTML>Elle est là, en ce lundi soir.
Ces courbes sensuelles, charnues sans être massives, m'appellent. Je passe
une suite des plus seyantes et prend dans mes bras comme une offrande ma
vieille 9'2 ats. Je descends ensuite religieusement vers la mer, décidé à
fleurter avec elle.
D'autres sont déjà là, se jetant sur elle pour certains, d'autres attendant
timidement une occasion pour se lancer. J'en connais d'entre eux,
suffisement sérieux pour me ravir ce que je convoite; le reste n'aura que ce
que je laisserais courtoisement. Je me joins donc à tous ses prétendants,
porté par le courant qu'elle génère... un ascenseur vers le plaisir.
Du haut de ses 2 m, elle nous ignore, continuant son chemin sans même se
retourner lorsque l'un ou l'autre se précipite pour l'attraper. Certains
réussissent à se glisser contre son épaule, restant un temps à son niveau,
multipliant les manoeuvres pour les plus hardis, suivant le mouvement pour
les plus intimidés... avant que celle-ci ne les claque.
A mon tour, je la vois s'approcher, cambrée, frémissante. Je sens sa force,
sa puissance. A mon tour, je me jette: ce n'est pas un creux si
insurmontable. J'agite donc mes bras à son passage... pathétique? Non. Ma
détermination m'offre le départ dont je rêvais, lové contre son épaule. De
peur de paraître agressif, je me contente de la suivre: elle va vers la
gauche, je ferais de même. Je sais bien qu'elle ne me tolérera pas plus
qu'un autre, et qu'avant d'atteindre le rivage, elle m'aura enjoint de la
laisser s'effondrer en paix. Ca ne rate pas: un rugissement sourd et elle me
balaye.
Je retourne vers les autres, qui attendent au pic, sachant qu'une nouvelle
chance nous sera donner dans ses séries de passages. Plusieurs fois nous
rejouons la même scène, avec de légères variantes. Je la suis en droite, mal
m'en a pris: quand elle va par là, rare qu'elle laisse la moindre ouverture,
la moindre possibilité de l'accompagner. Je me retrouve le bec dans l'eau,
sans que m'allonger devant elle puisse même me permettre de la raccompagner
au bord...
Après ça, je fais comme tout le monde: comme on dit, "marche à l'ombre".
C'est donc à l'ombre de la falaise que je retourne au milieu de la maigre
foule de ses prétendants. Le fait qu'elle ait tant molesté l'un d'entre
nous, lui brisant la planche qu'il avait apporté pour elle, n'a sans doute
rien arrangé... Plusieurs fois moi-même, ayant voulu m'approcher un peu trop
de son giron (sans doute motivé par la concurrence sévère), me suis fait
catapulter, malmener, presque déshabiller, craignant de voir la planche
choisie avec soin reparaître en deux morceaux.
Je ne me décourage pas et retente ma chance. Voilà, je suis de nouveau
debout contre son épaule, je sens son souffle, mon coeur bat la chamade
tandis que nous avançons ensemble à toute vitesse. Mes mouvements se font
plus directifs. De petites manoeuvres en douceur me font passer sur des
courbes plus douces, m'apprétant à venir placer une longue caresse sur
l'autre épaule qui m'apparait... Hé! Quel est donc ce goujat qui se joint à
nous? Il s'affirme avec énergie, me je refuse de me laisser dépasser et je
le suis, le forçant à sortir au moment où, s'étant éloigné un peu, il
pensait conclure en revenant vers la belle. A mon tour je vire, libéré de
cette distraction et revient me nicher tout contre elle. Las! Cet intermède
n'a pas du lui plaire et elle se sépare de moi sans ménagement.
Un peu plus tard, c'est encore en pleine action que je dois éviter un galant
qui remonte. Ce qui m'oblige à remonter plus haut, presque suspendu et
immobile, attendant un moment le choix de celle-ci. Il y a toujours une
ouverture, une lèvre offerte... Je pousse sur mes jambes et j'y retourne,
refaisant le plein d'adrénaline. Elle me laisse l'accompagner un peu plus
que précédemment, alors j'y crois. Au moment où sa lèvre se tend vers moi,
je saisis la feinte et remonte brusquement pour éviter le déferlement qui
s'ensuit. Et même, après avoir flotté un instant, je me permets de la
laisser faire avant de replonger dans cette écume qui jaillit de ses
convulsions. Je l'accompagne vers la plage, où elle me laissera rentrer en
une cascade de larmes.
Ce n'était pas un jour où celle-ci, généreuse, s'enroule en une douce
caverne autour de ses amants; néanmoins, ces moments partagés restent
merveilleux... Belle houle en somme...
Ronan A.
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Ces courbes sensuelles, charnues sans être massives, m'appellent. Je passe
une suite des plus seyantes et prend dans mes bras comme une offrande ma
vieille 9'2 ats. Je descends ensuite religieusement vers la mer, décidé à
fleurter avec elle.
D'autres sont déjà là, se jetant sur elle pour certains, d'autres attendant
timidement une occasion pour se lancer. J'en connais d'entre eux,
suffisement sérieux pour me ravir ce que je convoite; le reste n'aura que ce
que je laisserais courtoisement. Je me joins donc à tous ses prétendants,
porté par le courant qu'elle génère... un ascenseur vers le plaisir.
Du haut de ses 2 m, elle nous ignore, continuant son chemin sans même se
retourner lorsque l'un ou l'autre se précipite pour l'attraper. Certains
réussissent à se glisser contre son épaule, restant un temps à son niveau,
multipliant les manoeuvres pour les plus hardis, suivant le mouvement pour
les plus intimidés... avant que celle-ci ne les claque.
A mon tour, je la vois s'approcher, cambrée, frémissante. Je sens sa force,
sa puissance. A mon tour, je me jette: ce n'est pas un creux si
insurmontable. J'agite donc mes bras à son passage... pathétique? Non. Ma
détermination m'offre le départ dont je rêvais, lové contre son épaule. De
peur de paraître agressif, je me contente de la suivre: elle va vers la
gauche, je ferais de même. Je sais bien qu'elle ne me tolérera pas plus
qu'un autre, et qu'avant d'atteindre le rivage, elle m'aura enjoint de la
laisser s'effondrer en paix. Ca ne rate pas: un rugissement sourd et elle me
balaye.
Je retourne vers les autres, qui attendent au pic, sachant qu'une nouvelle
chance nous sera donner dans ses séries de passages. Plusieurs fois nous
rejouons la même scène, avec de légères variantes. Je la suis en droite, mal
m'en a pris: quand elle va par là, rare qu'elle laisse la moindre ouverture,
la moindre possibilité de l'accompagner. Je me retrouve le bec dans l'eau,
sans que m'allonger devant elle puisse même me permettre de la raccompagner
au bord...
Après ça, je fais comme tout le monde: comme on dit, "marche à l'ombre".
C'est donc à l'ombre de la falaise que je retourne au milieu de la maigre
foule de ses prétendants. Le fait qu'elle ait tant molesté l'un d'entre
nous, lui brisant la planche qu'il avait apporté pour elle, n'a sans doute
rien arrangé... Plusieurs fois moi-même, ayant voulu m'approcher un peu trop
de son giron (sans doute motivé par la concurrence sévère), me suis fait
catapulter, malmener, presque déshabiller, craignant de voir la planche
choisie avec soin reparaître en deux morceaux.
Je ne me décourage pas et retente ma chance. Voilà, je suis de nouveau
debout contre son épaule, je sens son souffle, mon coeur bat la chamade
tandis que nous avançons ensemble à toute vitesse. Mes mouvements se font
plus directifs. De petites manoeuvres en douceur me font passer sur des
courbes plus douces, m'apprétant à venir placer une longue caresse sur
l'autre épaule qui m'apparait... Hé! Quel est donc ce goujat qui se joint à
nous? Il s'affirme avec énergie, me je refuse de me laisser dépasser et je
le suis, le forçant à sortir au moment où, s'étant éloigné un peu, il
pensait conclure en revenant vers la belle. A mon tour je vire, libéré de
cette distraction et revient me nicher tout contre elle. Las! Cet intermède
n'a pas du lui plaire et elle se sépare de moi sans ménagement.
Un peu plus tard, c'est encore en pleine action que je dois éviter un galant
qui remonte. Ce qui m'oblige à remonter plus haut, presque suspendu et
immobile, attendant un moment le choix de celle-ci. Il y a toujours une
ouverture, une lèvre offerte... Je pousse sur mes jambes et j'y retourne,
refaisant le plein d'adrénaline. Elle me laisse l'accompagner un peu plus
que précédemment, alors j'y crois. Au moment où sa lèvre se tend vers moi,
je saisis la feinte et remonte brusquement pour éviter le déferlement qui
s'ensuit. Et même, après avoir flotté un instant, je me permets de la
laisser faire avant de replonger dans cette écume qui jaillit de ses
convulsions. Je l'accompagne vers la plage, où elle me laissera rentrer en
une cascade de larmes.
Ce n'était pas un jour où celle-ci, généreuse, s'enroule en une douce
caverne autour de ses amants; néanmoins, ces moments partagés restent
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Ronan A.
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Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
yves (Adresse IP journalisée) - lun. 29 avril 2002 19:49:17
<HTML>Magnifique!!!!!
Que dis-je???
Somptueux report m'sieur Pop!!!!!
Yves qu'en reste baba de tant de poésie!!!</HTML>
Que dis-je???
Somptueux report m'sieur Pop!!!!!
Yves qu'en reste baba de tant de poésie!!!</HTML>
Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Paul (Adresse IP journalisée) - lun. 29 avril 2002 23:00:18
<HTML>Whaoo, tu t'es bien laché là Ron 
Paul</HTML>
Paul</HTML>
Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Pere Fourras (Adresse IP journalisée) - mar. 30 avril 2002 08:17:16
<HTML>Gibus? C'est toi?</HTML>
Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Pop (Adresse IP journalisée) - mar. 30 avril 2002 10:07:08
<HTML>Yves> y'a maldonne là! C'est Ron qui est le héros et le hérault de cette histoire, moi je n'ai fait que faire un jeu de mot qui lui a donné le titre.
Pere Fourras>voyons, pourquoi tout de suite des insultes?</HTML>
Pere Fourras>voyons, pourquoi tout de suite des insultes?</HTML>
Re: Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Ronan A. (Adresse IP journalisée) - mar. 30 avril 2002 12:00:08
<HTML>> Whaoo, tu t'es bien laché là Ron
Un peu... mais c'est surtout beaucoup de travail!! ;^)
Ronan, un peu maso
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Un peu... mais c'est surtout beaucoup de travail!! ;^)
Ronan, un peu maso
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Re: Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Yves (Adresse IP journalisée) - mar. 30 avril 2002 14:32:00
<HTML>oups sorry m'sieur Ronan!!!!</HTML>
Re: Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port Blanc, lundi 2204 -
Ju* (Adresse IP journalisée) - mar. 30 avril 2002 17:22:42
<HTML>Superbe...tu n'es pas l'auteur de la prose parue sur ce forum relatant les péripéties d'un évêque ou d'un religieux???
Ju*</HTML>
Ju*</HTML>
Re: Re: Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port
PL ar kañseller (Adresse IP journalisée) - jeu. 2 mai 2002 09:58:37
<HTML>D'ar 30/04/02 16:22, Ju* da julien_dupont@yahoo.fr a skrivas :
> This message was sent from: BZH Surflog.
> [www.bzhecume.com]
> ----------------------------------------------------------------
>
> Superbe...tu n'es pas l'auteur de la prose parue sur ce forum relatant les
> péripéties d'un évêque ou d'un religieux???
Ça c'est p'tête moi.
PL à Saint-Nicodème
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> This message was sent from: BZH Surflog.
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> Superbe...tu n'es pas l'auteur de la prose parue sur ce forum relatant les
> péripéties d'un évêque ou d'un religieux???
Ça c'est p'tête moi.
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Re: Re: Re: Histoire d'O Report (merci Pop) - Port
Bigouds (Adresse IP journalisée) - sam. 4 mai 2002 11:22:29
<HTML>magnifique !</HTML>
Cette discussion a été fermée