Surflog  
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Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
albandsable (Adresse IP journalisée) - mer. 28 novembre 2018 14:57:13

Welcome back Jibé.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
Nicoreloux (Adresse IP journalisée) - mer. 28 novembre 2018 16:07:14

Les vétérans l'auront remarqué, le bougre n'en est pas à son coup d'essai! [www.bzhecume.com]

La barre est haute jibé, tu as intérêt à dégueuler ta vie avec style!
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
bartabac (Adresse IP journalisée) - mer. 28 novembre 2018 16:26:05

Alors là je dis merci M. Reloux, il s'agit d'un déterrage tout à fait justifié... mais qui ne m'aide pas à bosser
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
jibé (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 09:19:59

Acte I « Seule ombre au tableau, ce fameux trip en vendée. »


Seule ombre au tableau, ce fameux trip en vendée.

L’entrainement se poursuivait. Nicolas ne se ménageait pas. Il allait à l’eau quasiment tous les jours. C’était à n’y rien comprendre. Comment un père de famille de deux enfants avec un boulot à 40h/semaine pouvait surfer plus que moi ? Je me considérais plutôt comme un privilégié, j’arrivais à surfer 2 à 3 fois par semaine. Mais pour tenir ce rythme je faisais évidement de la merde avec ma femme, mes enfants, mon employeur et mes amis. Son créneau horaire était fixe entre 12h00 et 14h00. Du coup on se loupait régulièrement mais parfois on arrivait à scorer ensemble. Je pouvais suivre ces progrès. Dans le gros, il encaissait bien. Maintenant, il voulait progresser dans le creux.

C’est là que surgit l’idée du trip en Vendée.

Pourquoi la vendée ? c’est vrai. pourquoi ?!

Ce département est souvent la cible de quolibets, et pour cause : la baule (oui ok la baule est en loire atlantique => ferme ta bouche), saint jean de mont, sable d’olonne, la tranche sur mer, la roche sur yon, le puy du fou (si vous riez trop, vous pouvez passez à la suite), l’eau couleur prout d’huitre, une campagne industrielle et presque aussi moche que notre campagne bretonne, et comble du comble, des pauvres qui votent à droite ET pour devilliers. Bref une zone tellement déclassée et sinistrée que ça en devient burlesque. La fameuse France moche des ronds points et des Zone d’activités commerciales, à l’instar de ce qui peut se faire autour de Loudéac, vous voyez le genre. Mais voilà, la vendée avait deux joyaux : Bud Bud et le préfou. A eux deux ils sauvaient tout le département.

A la fin de mes études, j’avais par nécessité affective exploré la côte vendéenne. Période béni des dieux où sans attache et au chômage je pouvais surfer chaque spot du stormrider entre Brest et Hendaye. J’avais été assez déçu par la Sauzaie malgré de nombreuses sessions en petit comité. La vague était parfaite pour le surf, indéniablement. à comparer avec Trestle. Mais elle ne tubait pas vraiment. seul greg pastuziak un ventre à chou d’origine polonaise semblait tirer son épingle du jeu en s’offrant régulièrement un beau tube (une jolie casquette pour un local de port rhu) dès le take off. Le gars comptabilisait 10 titres de champions de France rien que ça. Mais bon dans les années 90 ça comptait pas vraiment, il était que 4 à concourir, lui fred robin, didier piter et boris letexier. Que des mecs avec des prénoms dégeulasses. Aujourd’hui ils ont tous la cinquantaine un cancer de la peau et une pension alimentaire sur le dos. Comme quoi il y a une justice.


Bud Bud était bien différente. La vague ressemblait à de la vague landaise ou à un port rhu calé. Les pics envoyaient des tubes parfaits en A frame sur une centaine de metres. Ça captait moins que Quiberon, mais on gagnait en qualité ce qu’on perdait en taille. L’été ça taillait un peu juste. Par contre l’hiver quand la cote so se mettait en mode transpotting, bud bud devenait un repli intéressant.


Je me mis dans l’idée de faire découvrir la vague à mon camarade. Bud Bud était pour moi le spot idéal pour s’entrainer à tuber sans se faire peur. En plus il y avait sur la zone d’autres plages marrantes à surfer en fish ou en longboard au cas où.


Le topo était simple. On définissait une waiting period de 3 mois entre janvier et avril, et dès que les conditions semblaient bonnes pour le weekend on partait sur les conches et advienne ce qu’il adviendra.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
calli (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 09:45:04

Vivement la suite le teaser budbud ????
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
jibé (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 10:44:11

Acte II « Les conditions semblaient réunies »


Février 2017 :


Les conditions semblaient réunies. La veille du weekend tant attendu, une grosse houle de sud ouest pointa son nez ; elle devait se casser la gueule dans la nuit de vendredi à samedi. Samedi houle longue de 1m50+ avec vent d’est, s’amortissant dans la journée. Dimanche petite houle résiduelle 1m + .


J’ai rendez vous à plescop, chez les pauvres et les classes moyennes qui sont condamnés à vivre au nord de la RN Lorient Vannes à cause du prix du foncier. La cause ? => Un arrivage massif de retraités entre les années 2000 et aujourd’hui. Délogeant les pauvres hors de la zone littorale. La marée grise ne faiblissait toujours pas malgré les canicules, la hausse de la CSG et le réchauffement climatique c’était à n’y rien comprendre. Ils sont facilement reconnaissables, ils portent des gilets jaunes et se font écraser aux échangeurs urbains.

Le rendez vous est fixé à 19 :00 pétante. Il est très à cheval sur les horaires

21 :00 : j’arrive chez lui

Premier constat. La consigne a été respectée. On avait dit pas plus de 2 planches par personnes. De mon côté, j’ai une 6’4 si les conditions sont bonnes et une 5’11 si les conditions sont un peu light. Le longbaord, le fish et le mach 7’7 que j’ai pris en plus sont de toute façon pour moi hors quotas et me suivent quelquesoit la destination.


Mon pote a l’intégralité de son quiver => 8 planches. L’émotion, son premier trip, la joie de se retrouver ensemble et de dormir dans un habitacle en fer (ce qui se passe dans une cage de faraday, reste dans la cage de faraday), en tout cas, impossible de charger tout ce merdier dans le camtar.


La négociation va être tendue, lui comme moi nous ne voulons nous séparer de nos joujoux fétiches. Premier compromis, j’enlève mon mach 7’7 et lui sa décathlon 6’0. Le superflu a été supprimé, il reste l’essentiel. La marge de manœuvre est désormais extrêmement réduite. Après plusieurs minutes de réflexions, la solution la plus rationnelle est enfin trouvée : On prends deux caisses.


Niveau victuaille, on a été plus raisonnable : J’ai pris le strict minimum. Un pack de 24 pour les sucres lents, et une boite de sucre premier prix pour les sucres rapides. Une alimentation saine et équilibré est la base d’une préparation physique inscrite dans la durée. Mon acolyte ne supporte pas la bière (ne me demandez pas pourquoi c’est incompréhensible). Il n’a pris que deux bouteilles de whisky aberlour et pas de coca ! (le cinglé). Lui, il a envie de se la coller. C’est une évidence.

22 :00 départ de plescop

La route sera longue. Heureusement, j’ai prévu le coup en apportant pour passer le temps une compile qui regroupent les meilleurs chanteuses d’opéra des années 90 : Céline Dion, Hélène Ségara, Patrick Bruel. J’ai pris également l’intégralité de la discographie de Nirvana. Kurt était parti trop tôt. Je faisais partie de cette génération orpheline, qui ne s’était toujours pas remis du suicide du leader de Nirvana. Dans notre société productiviste actuelle, le suicide était plutôt mal vu. Un suicidé ne produisait plus rien et mettait une sale ambiance dans une entreprise. Les employés dépressifs eux, étaient le bienvenu. Faciles à manager, corvéables à merci. Si en plus il pouvait avoir un ou deux prêts sur le dos, c’était le jackpot pour le service RH.

22 : 15 : premier arrêt technique au burger king de luscanen

23 :00 : deuxième arrêt technique au mac do du pont de cheviré.

23 :30 : on reprend la route après un 3ieme arrêt technique au Burger king de la zone atlantis (oui on a fait demi-tour et alors ?)

00 : 00 on arrive en vendée. La fatigue et les quelques bières enfilées pour passer le temps me font louper la sortie voulue au niveau de la ZAC de la roche sur yon.

01 :00 je retrouve la route. A partir de maintenant je passe en mode « pilote automatique ». Je connais le chemin par cœur jusqu’aux conches.

01 : 15 : on se gare au plus près du chemin forestier. Un cam immatriculé dans le 44, garé nonchalamment sur le bas côté, trahis l’emplacement de la plage. Potaches, nous profitons du noir pour mettre un coup de couteau dans ses pneus. Les gaziers du 44 se réveillent et commencent à nous prendre la tête (les mecs viennent de nantes, et ils osent se la ramener !!) . Heureusement dans la précipitation, nico c’est trompé, il a percé les pneus de mon Volgsvagen. On profite de cette altercation pour glaner les infos habituelles : taille du swell, direction du vent, qualité de la houle. Les mecs sont des caves, ils n’ont même pas pris le temps d’aller checker avant de se coucher.


01 :16 On s’engage dans le chemin forestier pour aller voir le plan d’eau. Même dans le noir impossible de me perdre, je reconnais facilement le sentier qui traverse d’abord un massif de chênes verts puis un massif de pins maritime. Ensuite, le lacet débouche normalement haut de la dune pile en face du pic principal.


2 :00 On est perdu. Pourtant rien dans mon aptitude ne doit laisser paraitre une quelconque angoisse. Ma crédibilité est en jeu. Aux questions répétées et insistantes de mon camarade j’applique une langue de bois parfaitement maitrisée ; conséquence logique de 10 ans de mariage : « T’inquiètes dans le noir ça parait plus long, mais dans 2 minutes on arrive en face du pic ».


2 :02 : retour à la case départ. Le camion est en vue à moins de 800m. Je remercie les pompiers d'astreintes qui prennent congés.

2 :30 : après avoir pris le bon chemin nous sommes en face au spot. Il fait nuit noir, le vent est légèrement on shore. Il n’y a pas plus de 5 nœuds. La houle est encore bien fat et le plan d’eau a l’air tout zarbi. Pas du tout calé. Ce n’est absolument pas l’image que j’avais en souvenir. Le spot peut être d’une propreté y’a pas idée. J’enjolive le tableau pour ne pas freiner l’enthousiasme de mon pote. De toute façon rien ne semble entraver la joie débordante de mon acolyte. La longue route, l’altercation, et même l’épisode du petit poucet n’ont absolument pas entamé sa jovialité si caractéristique. Tant mieux. Je ne lui fais pas part de mes inquiétudes pour la session du lendemain.


3 :00 On retrouve le camion et on se prépare à passer la nuit.


4 :00 Après la bouteille de whisky et le premier pack, le coma éthylique est salutaire, et clôture une journée déjà bien rempli.


7 :00 Mon pote est déjà debout. Lui a déjà vomi et pris sa première dose d’alcool. Il est fin prêt pour aller checker. Le vent est off. On entend le bruit caractéristique des vagues tambourinant avec un son grave les malheureux bancs de sable. C’est prometteur.


7 :05 Personne à l’eau on sera les premiers à la flotte. Le soleil ne s’est pas encore levé, mais il fait suffisamment jour pour deviner la taille des vagues : 1m50 dans les séries, sinon 1m-1m20 régulier.
On retourne se changer. En moins d’un quart d’heure, pas moins de 20 camions remplis de surfeurs en manque arrivent pleines balle. On ne sera pas les seuls. La plupart sont immatriculé dans le 44. Chose étrange sur ce spot, il ne semble pas y avoir de locaux réguliers. La plupart des habitués viennent de nantes. Du coup tout le monde est un peu touriste. L’ambiance est pour le coup plus détendu car dans l’eau on ne sait jamais si le mec bronzé qui a un niveau correct habite à moins de 5km ou si c’est juste un inième surfeur nantais. Je jouerai de cette ambiguïté. La marque de ma cagoule et mes regards appuyés me permettront de surfer un pic en solo pendant près d’une heure.


Depuis le check, je ne suis plus le même. Je suis muet, fébrile. Mon cerveau reptilien a complétement anesthésié mon esprit cartésien. Je me concentre sur la session à venir en faisant gaffe aux clefs de voiture, à ne pas me blesser en enfilant ma combine, en prenant le soin de waxer ma planche. Toutes ces petites choses essentielles à vérifier pour ne pas gâcher l’euphorie de post session. L’expérience parle. En fond sonore, j’ai mis « I wanna be your dog » des stoogges. L’adrénaline se répand comme un liquide chaud et bienfaiteur dans toutes les artères de mon corps poilu.


Nicolas parle non-stop. Je ne l’écoute pas. J’imagine qu’il cherche à récolter quelques indications précieuses : où se mettre à l’eau, quel pic choisir, comment passer la barre de façon plus ou moins safe, etc. Mon amitié de 20 ans aurait dû à ce moment-là, lui venir en aide, mais mon empathie, mon esprit d’analyse, ma logique n’existent plus je suis trop excité pour pouvoir réfléchir.


La suite demain ....
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
GLaSSLoVe (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 11:12:12

Excellent!



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/11/18 11:13 par GLaSSLoVe.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
Penboc'h (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 11:14:33

jibé a écrit:
-------------------------------------------------------
Mais bon dans les années 90
> ça comptait pas vraiment, il était que 4 à
> concourir, lui fred robin, didier piter et boris
> letexier. Que des mecs avec des prénoms
> dégeulasses. Aujourd’hui ils ont tous la
> cinquantaine un cancer de la peau et une pension
> alimentaire sur le dos. Comme quoi il y a une
> justice.
>
>

Collector !
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
speed (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 11:19:15

Parfait, on attends la suite!
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
calli (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 12:25:48

Je trouve le petite forêt de budbud très flippante.

Je plains le mec qui habite a 5km le jour ou le cordon dunaire pete c'est le retour du Lacus duorum corvorum. le lac des deux corbeaux.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
Nicoreloux (Adresse IP journalisée) - jeu. 29 novembre 2018 23:21:01

Loin de moi l'idée de mettre en doute l'authenticité de ce récit ni l'honnêteté du narrateur, mais je me permets d'émettre des réserves sur le passage avec la crevaison de pneus.

Il se trouve que je connais un type qui a entendu parler d'un gars dont le beau-frère était sur place ce jour là, et il ne se souvient pas de cet épisode.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
jibé (Adresse IP journalisée) - ven. 30 novembre 2018 12:22:50

Acte III « On se jette à l’eau sans regarder où ça bastonne le moins. »


On se jette à l’eau sans regarder où ça bastonne le moins.


Je me fais ramasser proprement et correctement. La marée est basse, nous sommes en morte eaux. La mer ne s’est pas retirée suffisamment loin. Du coup, chaque vague rempli mécaniquement le trou d’eau de la zone d’impact. Je fais du sur place. La houle courte et rapprochée me tabasse allégrement. Au bout de 20 minutes j’arrive quand même à passer la barre. 20m plus loin je remarque l’ascenseur que j’aurais dû emprunter. Classique. Je remarque à peine Nico qui semble encore plus galérer que moi à passer la barre.


La première heure je me jette sur toutes les vagues sans la moindre sélection. Je me fais enfermer systématiquement sans à parvenir à sortir le moindre tube. Peu importe. De toute façon je ne cherche qu’à me faire démonter par les plus grosses fermantes. Après 1h30 de session, je me suis suffisamment gavé pour commencer à retrouver mes capacités d’analyses. Je remarque mon pote sur la plage les bras croisés. Etrange. Vu que j’ai eu mon quota., et n’étant pas un enculé de base, je décide de prendre une dernière vague pour le rejoindre et voir ce qui se passe.


Une heure plus tard je sors de l’eau pour le rejoindre en haut de la dune. Sa triste mine ne dit rien qui vaille : il a pété sa board fétiche ?

Le verdict est sévère il s’est déboîté l’épaule. Dans ces moments-là, le réconfort est superflu voir mal venu. Normalement un bon pote serait parti en fou rire afin de dédramatiser la situation. Mais là, je me mets à sa place. J’ai connu ça. La douleur n’est rien. Dans sa tête je sais ce qui se trame. Il ne pense pas encore aux deux mois de rééducation qui vont suivre, trop tôt. Le muscle est chaud son esprit ne se projette pas aussi loin.

Non ce n’est pas ça.

Il sait, comme moi, que la semaine prochaine une dépression de 960 hectopascals va débouler de l’islande. Son repli préféré fonctionnera, il se peut même qu’il soit en feu. Il n’en sera pas. Il le sait. Il sait que je le sais. Dans une tentative pathétique je crois que j’ai même dû, au titre du pire pote au monde, lui lancer en pleine gueule un : « t’inquiète, à mon avis c’est pas si grave ».



Le trip est mort. On a deux caisses, je peux évidement rester sur site sans lui et poursuivre mon weekend en grosse raclure. Mais bon passer la fin de mon weekend à la tranche sur mer dans un village vacance pour vieux, ça me botte moyen. Et puis quelquechose c’est brisé, cassé. L’esprit du trip est parti avec les ligaments de son épaule. Mon pote à l’air au bord du suicide, je ne l’ai jamais vu dans cet état. La suite je la connais. Il va rentrer chez lui, sa femelle se fera une joie de revoir son homme bien avant l’heure escompté. Mais là encore ni la blanquette de veau ni les fist-fuckings ne pourront guérir son petit cœur de grand con brisé en mille morceaux. Il finira surement son dimanche à jouer aux cartes Pokémon, à taper ces gosses pour calmer ses nerfs et à s’enfiler la rediffusion des épisodes de la patpatrouille de la semaine passée => la déchéance. Quand tu es au plus mal, le seul remède c’est tout faire pour aller encore plus mal.


Grand prince, il souhaite ne pas partir tout de suite et veut coûte que coûte que je retourne à l’eau une petite heure. Je ne me fais pas prier, la houle est un peu tombée mais y’a encore 1m-1m20 dans les séries, faut pas déconner.


2 heures plus tard, on remballe. Direction le 56. Pour que la fin soit moins morose que prévu nous nous arrêtons au burger king de Nantes, histoire de finir sur une note correcte.


Suite...
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
bartabac (Adresse IP journalisée) - ven. 30 novembre 2018 12:44:57

Avant tu me faisais rire.

Là j'ai juste envie de pleurer.

Il y a dix jours, je me mets à l'eau pour l'une de ces belles sess de novembre, deuxième vague prise, la lèvre me fracasse, mon putain d'humerus décide qu'il en a marre de mon épaule et se fait tranquillement la malle dans un craquement sourd.

Ton texte, c'est juste du retournage de couteau entre mes pauv' ligaments.

Après je mérite hein, je continue à trainer ici avant même de pouvoir espérer commencer la rééduc.

Bref. Snif.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
Nicoreloux (Adresse IP journalisée) - ven. 30 novembre 2018 14:41:04

jibé a écrit:
-------------------------------------------------------
> Le verdict est sévère il s’est déboîté
> l’épaule. Dans ces moments-là, le réconfort
> est superflu voir mal venu. Normalement un bon
> pote serait parti en fou rire afin de
> dédramatiser la situation. Mais là, je me mets
> à sa place.

Non, non, je confirme, tu es bel et bien parti en fou rire... ET tu as ensuite ajouté "t’inquiète, à mon avis c’est pas si grave".

Tu ne dois ta survie qu'au fait que le "nico" en question est une grosse fiotte pacifiste et qu'en plus il n'a pas d'autre ami, alors il doit faire avec les raclures dans ton genre.

...enfin c'est ce que m'a dit la soeur du mec qui lui a vendu son chien.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/18 14:42 par Nicoreloux.
Re: j'aurais jamais du m'éloigner d'mon arbre
torpen (Adresse IP journalisée) - ven. 30 novembre 2018 22:08:03

putain la patpatrouille en replay...en bon pote, tu pourras lui dire que c'est pas si mal la patpatrouille
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