Mouai .... il était adulte , autonome , intelligent ..etc... il avait des exemples autour de lui , bon et mauvais , il a fait des choix , mauvais mais surement en connaissant les risques en étant informé ..le premier ( et seul ?) fautif c'est lui ...sinon personne n'est jamais responsable de ses actes .

Et dieu?

.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/06/11 19:43 par rafette.

rafette a écrit:
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> + Fancho
>
>
> Fricotin : Andy Irons était apparemment
> diagnostiqué comme bipolaire, une maladie dont
> l'un des symptômes principaux est le déni de la
> maladie, en particulier dans les moments où ça va
> bien (voire trop bien).


A Partir de là , On peut donc diagnostiquer 90 % des toxicos comme Bi-polaire.

Non. Pourquoi ?

Car la plus grande majorité des Mecs sous addiction vont te répondre que c'est un petit plaisir et non une accoutumance.... Alors qu'ils sont complètement accro .

Ca n'a rien à voir. Dire "certaines personnes qui ont ça font ça" ne revient pas à dire "toutes les personnes qui font ça ont ça". Je n'ai en aucun cas parlé de "petit plaisir", mais de dérivatifs médicaux ou persos, heureux ou malheureux, lorsque l'on souffre de troubles psychiques. J'ai lu en suivant un lien quelque part sur ce thread qu'Andy souffrait de bipolarité. Mais il est scabreux de s'attarder là-dessus, et en parcourant de nouveau les dernières pages, je me rends compte que Galopin l'a formulé mieux et avec plus de réserve à la page précédente. Donc j'efface mon avant-dernier post, maintiens simplement qu'il est impossible d'avancer la responsabilité des sponsors, de la famille, et (contre fricotin) de la sienne propre.

rafette a écrit:
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ieux et avec plus de réserve
> à la page précédente. Donc j'efface mon
> avant-dernier post, maintiens simplement qu'il est
> impossible d'avancer la responsabilité des
> sponsors, de la famille, et (contre fricotin) de
> la sienne propre.


un peu facile , j'ai un cancer c'est la faute a malboro , je viole une femme de chambre c'est elle qui cherche, je picole c'est la culture Française ...etc... des troubles bi-polaire n'empêche pas de réfléchir et d'analyser ses actes ,ils ne sont pas toujours en crise (excitation /deprime) et ont des longues périodes de stabilité.
Tout le monde a ses névroses , son histoire tragique , ses angoisses ....mais jamais personne n'est responsable de rien en ce bas monde .

Nan, je voulai dire une connerie pour appuyer fricotin, mais c'était de mauvais goût. Un truc sur le cancer, c'était forcément de la faute du malade...tout ça.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 14/06/11 20:44 par JoLaLime.

fricotin a écrit:
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> rafette a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> ieux et avec plus de réserve
> > à la page précédente. Donc j'efface mon
> > avant-dernier post, maintiens simplement qu'il
> est
> > impossible d'avancer la responsabilité des
> > sponsors, de la famille, et (contre fricotin)
> de
> > la sienne propre.
>
>
> un peu facile , j'ai un cancer c'est la faute a
> malboro , je viole une femme de chambre c'est elle
> qui cherche, je picole c'est la culture Française
> ...etc... des troubles bi-polaire n'empêche pas de
> réfléchir et d'analyser ses actes ,ils ne sont pas
> toujours en crise (excitation /deprime) et ont des
> longues périodes de stabilité.
> Tout le monde a ses névroses , son histoire
> tragique , ses angoisses ....mais jamais personne
> n'est responsable de rien en ce bas monde .

En mettant à part la discussion sur Andy Irons. Ta dernière phrase montre que tu n'as pas idée de ce qu'est une maladie psychique. Une maladie psychique ne relève pas de la volonté, ça ne se guérit pas. Ca se gère tout au plus, et c'est particulièrement difficile à gérer. En grossissant le trait, une personne raisonnablement névrotique ou je ne sais quoi peut espérer un "vrai" et "définitif" retour à la normale si elle met une fois pour toutes fin à ses addictions. Une personne atteinte d'une maladie psychique, non.
Dans les phases de stabilité, ces personnes peuvent jurer leurs grands dieux qu'elles se maintiendront dans cet état. Mais les phases de stabilité et les crises ne se décident pas. Le mieux que la personne puisse faire, est de prendre son traitement en espérant que ce soit effectif et que ça dure. Dans le cas de la bipolarité, le traitement est particulièrement complexe et long à mettre au point. + compte tenu du fait que cette maladie évolue, il doit être fréquemment ajusté, avec des tâtonnements et les dérèglements qui s'ensuivent. Au moindre dérèglement, ça repart, et la personne se dispense elle-même de traitement (puisqu'elle n'a plus conscience d'être malade - le déni est une composante essentielle de la bipolarité). L'alternance de phases de stabilité, excitation, déprime (dans la forme la plus courante de la maladie) n'a rien de systématique ni de régulier, et ce n'est pas une question d'heures ni de jours, mais de mois voire d'années. Dans cette même forme courante de la maladie, une personne qui commencera de se sentir bien et glissera de manière imperceptible vers le "trop bien" (phase d'excitation, sentiment de puissance, etc) renoncera au traitement qui la bride. Et pour le cas où un épisode dépressif se profilerait (en conséquence d'une trop grande excitation), elle fera tout ce qu'elle peut, usera de tous les moyens possibles pour éviter une retombée dans le trou noir de la dépression, mélancolie etc (chute sans commune mesure avec ce qu'une personne "normale" endure lorsqu'elle commence de déprimer). En conséquence, pas évident de se réguler ni de prendre de bonnes résolutions. Quand ce type de maladie agit, la personne atteinte devient une autre personne, aucune résolution ne tient.

rafette a écrit:
-------------------------------------------------------

> En mettant à part la discussion sur Andy Irons. Ta
> dernière phrase montre que tu n'as pas idée de ce
> qu'est une maladie psychique.

si je connais un peu

Une maladie
> psychique ne relève pas de la volonté, ça ne se
> guérit pas.

heureusement que si !!

Ca se gère tout au plus, et c'est
> particulièrement difficile à gérer. En grossissant
> le trait, une personne raisonnablement névrotique
> ou je ne sais quoi peut espérer un "vrai" et
> "définitif" retour à la normale si elle met une
> fois pour toutes fin à ses addictions.

ca n'a rien a voir nevrose et addiction

Une
> personne atteinte d'une maladie psychique, non.

une nevrose est une "maladie" un trouble psychique .

> Dans les phases de stabilité, ces personnes
> peuvent jurer leurs grands dieux qu'elles se
> maintiendront dans cet état.

?? non ,elles connaissent leurs troubles .

Mais les phases de
> stabilité et les crises ne se décident pas. Le
> mieux que la personne puisse faire, est de prendre
> son traitement en espérant que ce soit effectif et
> que ça dure. Dans le cas de la bipolarité, le
> traitement est particulièrement complexe et long à
> mettre au point. + compte tenu du fait que cette
> maladie évolue, il doit être fréquemment ajusté,
> avec des tâtonnements et les dérèglements qui
> s'ensuivent.

pas faux
Au moindre dérèglement, ça repart, et
> la personne se dispense elle-même de traitement
> (puisqu'elle n'a plus conscience d'être malade -
> le déni est une composante essentielle de la
> bipolarité).

le deni est composant de toute maladie psy , de toute adiction et de beaucoup de comportements humains deviants ( moralement ou légalement )..rien d'original .

L'alternance de phases de stabilité,
> excitation, déprime (dans la forme la plus
> courante de la maladie) n'a rien de systématique
> ni de régulier, et ce n'est pas une question
> d'heures ni de jours, mais de mois voire d'années.
> Dans cette même forme courante de la maladie, une
> personne qui commencera de se sentir bien et
> glissera de manière imperceptible vers le "trop
> bien" (phase d'excitation, sentiment de puissance,
> etc) renoncera au traitement qui la bride. Et pour
> le cas où un épisode dépressif se profilerait (en
> conséquence d'une trop grande excitation), elle
> fera tout ce qu'elle peut, usera de tous les
> moyens possibles pour éviter une retombée dans le
> trou noir de la dépression, mélancolie etc (chute
> sans commune mesure avec ce qu'une personne
> "normale" endure lorsqu'elle commence de
> déprimer). En conséquence, pas évident de se
> réguler ni de prendre de bonnes résolutions. Quand
> ce type de maladie agit, la personne atteinte
> devient une autre personne, aucune résolution ne
> tient.

je sais pas d'où tu sors ça mais le passage d'un état à l'autre se fait bien sur a l'insu de la personne , elle ne peut donc chercher à éviter la dépression , c'est une marionnette ... mais elle est bien lucide et consciente des effets négatifs des drogues et des mélanges avec medoc ....donc responsable ...mais bon , c'est pas le lieu pour ce genre de debat

Y'a des trucs sur lesquels on est d'accord, d'autres non, mais je souscris à ton dernier bout de phrase.

ça en fait des élucubrations sur un supposé "bipolaire"* qui est supposé se comporter comme tous les autres "bipolaires" de son espèce...

* pseudo-pathologie au spectre infiniment vaste créé par les labos pour engraisser les labos

je trouve que ce serait plus fécond de répondre à Henri qui est en pleine crise de foi

ouai



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/02/16 22:48 par gouda.

paix sur la terre et haro sur la mer aux surfers de bonne volonté..(à la demande de zapo)