Quelqu'un aurait l'abonnement pour copier coller le reste de l'article ?

Je suis effaré...

fabslab.tumblr.com
facebook.com/fabslab
instagram.com/fabslabsurfboards/

J'aurais bien aimé lire la suite aussi.

Qu'il le pense, c'est son droit mais de là à étaler son mépris du haut de sa "réussite" ...

Quand à ce qualificatif de "bobo", c'est assez croquignolet de la part d'un gars avec une barbe de hipster qui vient sur les parkings avec un gros pickup ou un VW dernier cri.

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I DROWNED IN THE SEAS AND I HAVE BECOME ALL SEAS. David Tibet

La fabrication des planches à la main, artisanale, c’est pour les bobos.

dit il dans son atelier en train de shaper une planche a la main

Si y’avait encore des doutes...
« Quand la réalité dépasse la fiction ».

Bien envie de lire la suite aussi.
Mais qui osera révéler qu'il est abonné au Figaro ?????
A une époque, j'achetais newlook en expliquant que c'était pour les reportages de fonds.....

Ca me fait vomir les mecs qui crachent dans la soupe comme ça...

Le type sort des planches pas tout le temps qualitative ... joue sa marge sur le volume et développe sur sport je le reconnais ... mais de là à se positionner au dessus des autres, je ne comprends pas.

Un peu d'humilité quand même ... faut se rappeller des illustres shapers qui ont tout fait à la main (et continuent) et qui lui permettent maintenant de développer son métier et son sport.

Donc ce mec c'est le shaper du prolériat et des classes populaires, c'est ça ?

"Bobo" c'est le nouveau terme "point godwin", en général c'est prononcé dans une phrase à la con.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/09/21 10:11 par Merluz.

Avec un peu de recul, je comprends ce qu'il veut dire.

- les shapes "à la main" sont désormais réservés à des planches d'art. Des mid-length bizarres, des longboards old-school etc... Même les shapers amateurs font de la CAO et du preshape. C'est quand même pas injurieux de constater ça, et la correlation entre le type de gars/meuf qui surfent ce genre de planches et le côté "bobo", s'elle est un peu stigmatisante, est quand même aussi une réalité. L'ours s'est un peu fait une réputation pour avoir des positions tranchées (on arrive pas là où il est en étant indécis), et autant c'est un peu maladroit dans la forme, autant dans le fond il y a quand meme une réalité.
Le shape sur ordi + CNC n'enlève rien à la qualité du travail. Et oui, il est en photo dans une salle de shape, mais c'est plutôt un stand de glassage. Pas de rabot en vue.

- L'auteur de l'article met en avant cette phrase choc, mais honnêtement, venant du Figaro on ne peut que se féliciter d'un article qui pour une fois interroge un acteur majeur de l'industrie, et propose un article documenté et argumenté (j'imagine), loin des clichés baveux que nous proposent d'autres media, qui s'arrêtent bien souvent à l'image de surfer-ecolo-bobo... Donc un bon point pour le journalisme (même si j'ai pas lu l'article). Le Figaro est encore une des seules rédactions qui a de vrais journalistes, et qui propose une ligne éditoriale intéressante, même si je suis rarement d'accord avec leurs opinions.

Bap
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assez d'accord avec Flying fish...
il explique plus en détail qu'il parle du shape main vs machine dans une optique de performance... sa sortie est assez maladroite effectivement.

Après je préfère çà à des shapers qui utilisent la machine mais qui ne l'assument pas... ou pire qui ne touchent quasiment pas la board à part pour finir le préshape car ils soutraitent l'usinage et la strat'... ou encore des planches de shapers qui ont moins de 50 boards vendues 800 euros dans le tout nouveau surf shop local eco concept underground californien...

Quand les shapers arrêteront de refuser de faire des planches de surf foil, de wing et de sup... ou de donner des délais de ouf... avec des tarifs incroyables... peut être que les clients arrêteront de consommer du Gong.

Sa position détaillée: (je cite):

« Le shape artisanal, c’est pour les bobos »

Tout bon article de journal génère des polémiques.

Sur ces propos, il est utile de préciser que nous parlions de la numérisation du shape, la CNC. J’ai simplement expliqué que la fabrication au rabot était pour les bobos, et je maintiens.

A ce jour, une poignée de shapeurs est capable de produire à la main la précision du shape assisté par une commande numérique.
Et aucun shapeur du Tour ne shape sans passer par une CNC et la numerisation des données. Car sans cela la performance est trop aléatoire et l’évolution des shapes est trop lente.

Pourtant des shapeurs fabriquent toujours aux templates et au rabot. Cette démarche est pour moi plus proche de l’art que de la performance.

Mais comme les interviews sont rapides et fournies, les haters ont tout le loisir de hater.

Mon job est de permettre au plus grand nombre de vivre la passion qui m’anime. Il va de soi que produire de la performance de manière constante ne s’obtient qu’en limitant les variables, les sources d’erreurs. Il est donc impératif d’utiliser les outils numériques.

Mais je n’empeche personne d’avoir un coup de coeur sur une board « faite main ». Chacun son budget et ses attentes.

Have fun.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/09/21 11:01 par Kola.

Une remarque personnelle: Le terme "bobo" n'a pas été conçu comme péjoratif, au contraire, cf Wikipedia:

« une personne qui a des revenus sans qu’ils soient faramineux, plutôt diplômée, qui profite des opportunités culturelles et vote à gauche ».

Le livre Bobos in Paradise: The New Upper Class and How They Got There de l'Américain David Brooks, publié en 20003, définit le bobo comme une personne aisée. À partir de cette définition générale, différents attributs peuvent être ajoutés à l'archétype du bobo : urbain, écologiste, idéaliste, arrogant, etc. Brooks a forgé ce terme pour décrire ce qu'il ressent comme une mutation positive de son propre groupe social : les yuppies des années 1980, dont le mode de vie bourgeois se serait hybridé avec les valeurs bohèmes de la contre-culture des années 1960-1970.

[fr.wikipedia.org]

C'est l'extrême-droite (puis droite dure) qui a instrumentalisé ce mot comme repoussoir, et donc si les gens prennent "Bobo" comme une insulte, ça en dit en fait beaucoup sur eux. Et j'imagine que ce n'est pas pour rien que le journaliste du Figaro a mis ce mot en exergue, pour faire réagir son lectorat...

Kola, bobo assumé.

moi je prend comme insulte bobo parce que j'ai tout pour en être un, sauf l'argent.
J'ai d'ailleurs souvent beaucoup moins d'argent que les trou duc qui utilise ce terme de manière péjorative.

T'es un probo, un prolo bohème

J’aurai jamais pensé que clemop dirait du bien de gong un jour.