Report côte nord - 2/2/2
@lex (Adresse IP journalisée) - dim. 3 février 2002 19:27:58
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*attention* tout ce qui suit est véridique et peut choquer certaines âmes sensibles, peu habituées aux bonnes conditions de surf
------
Je checke les spots les uns après les autres au lever du jour. Il n'y a personne à l'eau et c'est magnifique. Le vent est off pas trop fort, le ciel est limpide et la lumière rasante fait éclater toutes les couleurs. La houle est bien là, grosse, mais pas très en ligne, on sent que ça souffle au large. C'est marrant mais je ne croise aucun surfer, seuls quelques pêchous et chasseurs rôdent avec leurs chiens.
Polo n'arrive pas et ne répond pas non plus à son mobile, et après avoir considéré plusieurs options, je me décide pour le spot plus consistant. La vue des conditions depuis la plage stimule mon organisme et avec la petite poussée d'adrénaline je vais poser une bonne pêche dans le coin d'un champ voisin. Je suis léger, prêt pour l'action.
Le shore break est repoussant, une vraie soupe aux légumes et je décide de sortir par une avancée rocheuse qui m'épargne une partie de la barre. De là, en m'étirant, j'ai une vue imprenable sur des pics vert émeraude qui déroulent en droite/gauche avec des spits des 2 côtés. Il y a 1 shortboarder à l'eau qui shoote les gauches deux fois plus hautes que lui. Il y a des séries plus grosses qui me retournent un peu l'estomac. Je m'avance vers le bout des cailloux et juste alors que j'étais prêt à sauter je vois une de ces séries arriver. Prudent je me recule, puis effrayé je vois l'écume littéralement exploser à l'endroit où j'étais 15 secondes plus tôt. Du coup ça me refroidit un peu et je décide de tenter l'option intermédiaire en sautant depuis des rochers plus dans la baie. Je suis sur mon promontoire, une vague se pointe, je saute, pensant repartir avec le ressac, mais le jaillissement d'écume est bien plus violent que je me l'imaginais et je me retrouve stoppé en plein vol pour atterir 2 mètres plus bas dans les pavasses, à me faire secouer par le jus. J'aurais eu un surf il aurait été en miettes, bringueballé dans la caillasse, mais mon body s'en tire avec quelques petites rayures qui finalement lui vont assez bien.
Bien entendu ensuite je bouffe quand même mes dents avant d'arriver au pet. Le temps que je récupère assis sur ma planche à haleter comme un clebs, mon collègue de peak prend 3 bonnes vagues, il a une forme fabuleuse, un vrai athlète de la rame. Il m'expliquera ensuite qu'il a sorti sa 6'8" et qu'il a l'impression d'être sur un longboard. Du coup dès que je me remets je fais comme lui, je me gave. Ca se passe tout le temps de la même façon : une série se pointe, je pards en droite et lui en gauche, on remonte, on tchache un peu et zou c'est reparti. J'ai déjà eu les droites meilleures sur ce spot, plus longues avec les épaules plus tendues, mais bon sang pas une seconde j'ai envie de me plaindre.
Première tentative de calage : je suis loin devant la vague pour le bottom et je m'arrête presque complètement en faisant un petit snap sous la lèvre : je me retrouve dedans haut dans le mur, il y a de la place, mais je gère mal l'accélération et mon rail intérieur accroche. Je passe par dessus le nose, bodysurfant le tube pendant une demi seconde avant de me faire broyer par la vague et ses copines d'après. J'aurais plus de chance plus tard dans la session, 2 tubes bien clean, mais moins large que ce premier.
Quand avec la marée notre pic se mit à moins bien marcher nous nous décalons vers une partie du spot plus shore break, histoire de se finir. Ca n'a pas pris trop longtemps, après une demie heure à se faire branler dans tous les sens nos petits corps refroidis crièrent 'Ya Basta!'.
Et je me disais que demain ça pourrait être encore mieux.
@lex
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après les autres au lever du jour. Il n'y a personne à l'eau et c'est
magnifique. Le vent est off pas trop fort, le ciel est limpide et la
lumière rasante fait éclater toutes les couleurs. </FONT><FONT face=Arial
size=2>La houle est bien là, grosse, mais pas très en ligne, on sent que ça
souffle au large. C'est marrant mais je ne croise aucun surfer, seuls quelques
pêchous et chasseurs rôdent avec leurs chiens.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Polo n'arrive pas et ne répond pas non
plus à son mobile, et après avoir considéré plusieurs options, je me décide
pour le spot plus consistant. </FONT><FONT face=Arial size=2>La vue des
conditions depuis la plage stimule mon organisme et avec la petite poussée
d'adrénaline je vais poser une bonne pêche dans le coin d'un champ voisin. Je
suis léger, prêt pour l'action.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Le shore break est repoussant, une vraie soupe aux
légumes et je décide de sortir par une avancée rocheuse qui m'épargne une partie
de la barre. De là, en m'étirant, j'ai une vue imprenable sur des pics vert
émeraude qui déroulent en droite/gauche avec des spits des 2 côtés. Il y a 1
shortboarder à l'eau qui shoote les gauches deux fois plus hautes que lui. Il y
a des séries plus grosses qui me retournent un peu l'estomac. Je m'avance vers
le bout des cailloux et juste alors que j'étais prêt à sauter je vois une de
ces séries arriver. Prudent je me recule, puis effrayé je vois l'écume
littéralement exploser à l'endroit où j'étais 15 secondes plus tôt. Du coup ça
me refroidit un peu et je décide de tenter l'option intermédiaire en sautant
depuis des rochers plus dans la baie. Je suis sur mon promontoire, une
vague se pointe, je saute, pensant repartir avec le ressac, mais le
jaillissement d'écume est bien plus violent que je me l'imaginais et je me
retrouve stoppé en plein vol pour atterir 2 mètres plus bas dans les pavasses, à
me faire secouer par le jus. J'aurais eu un surf il aurait été en miettes,
bringueballé dans la caillasse, mais mon body s'en tire avec quelques petites
rayures qui finalement lui vont assez bien. </FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Bien entendu ensuite je bouffe quand même mes dents
avant d'arriver au pet. Le temps que je récupère assis sur ma planche à haleter
comme un clebs, mon collègue de peak prend 3 bonnes vagues, il a une forme
fabuleuse, un vrai athlète de la rame. Il m'expliquera ensuite qu'il a sorti sa
6'8" et qu'il a l'impression d'être sur un longboard. Du coup dès que je me
remets je fais comme lui, je me gave. Ca se passe tout le temps de la même façon
: une série se pointe, je pards en droite et lui en gauche, on remonte, on
tchache un peu et zou c'est reparti. J'ai déjà eu les droites meilleures sur ce
spot, plus longues avec les épaules plus tendues, mais bon sang pas
une seconde j'ai envie de me plaindre.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Première tentative de calage : je suis loin devant
la vague pour le bottom et je m'arrête presque complètement en faisant
un petit snap sous la lèvre : je me retrouve dedans haut dans le mur, il y a de
la place, mais je gère mal l'accélération et mon rail intérieur
accroche. Je passe par dessus le nose, bodysurfant le tube pendant une demi
seconde avant de me faire broyer par la vague et ses copines d'après. J'aurais
plus de chance plus tard dans la session, 2 tubes bien clean, mais moins large
que ce premier. </FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Quand avec la marée notre pic se mit à moins bien
marcher nous nous décalons vers une partie du spot plus shore break, histoire de
se finir. Ca n'a pas pris trop longtemps, après une demie heure à se faire
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Basta!'.</FONT></DIV>
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*attention* tout ce qui suit est véridique et peut choquer certaines âmes sensibles, peu habituées aux bonnes conditions de surf
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Je checke les spots les uns après les autres au lever du jour. Il n'y a personne à l'eau et c'est magnifique. Le vent est off pas trop fort, le ciel est limpide et la lumière rasante fait éclater toutes les couleurs. La houle est bien là, grosse, mais pas très en ligne, on sent que ça souffle au large. C'est marrant mais je ne croise aucun surfer, seuls quelques pêchous et chasseurs rôdent avec leurs chiens.
Polo n'arrive pas et ne répond pas non plus à son mobile, et après avoir considéré plusieurs options, je me décide pour le spot plus consistant. La vue des conditions depuis la plage stimule mon organisme et avec la petite poussée d'adrénaline je vais poser une bonne pêche dans le coin d'un champ voisin. Je suis léger, prêt pour l'action.
Le shore break est repoussant, une vraie soupe aux légumes et je décide de sortir par une avancée rocheuse qui m'épargne une partie de la barre. De là, en m'étirant, j'ai une vue imprenable sur des pics vert émeraude qui déroulent en droite/gauche avec des spits des 2 côtés. Il y a 1 shortboarder à l'eau qui shoote les gauches deux fois plus hautes que lui. Il y a des séries plus grosses qui me retournent un peu l'estomac. Je m'avance vers le bout des cailloux et juste alors que j'étais prêt à sauter je vois une de ces séries arriver. Prudent je me recule, puis effrayé je vois l'écume littéralement exploser à l'endroit où j'étais 15 secondes plus tôt. Du coup ça me refroidit un peu et je décide de tenter l'option intermédiaire en sautant depuis des rochers plus dans la baie. Je suis sur mon promontoire, une vague se pointe, je saute, pensant repartir avec le ressac, mais le jaillissement d'écume est bien plus violent que je me l'imaginais et je me retrouve stoppé en plein vol pour atterir 2 mètres plus bas dans les pavasses, à me faire secouer par le jus. J'aurais eu un surf il aurait été en miettes, bringueballé dans la caillasse, mais mon body s'en tire avec quelques petites rayures qui finalement lui vont assez bien.
Bien entendu ensuite je bouffe quand même mes dents avant d'arriver au pet. Le temps que je récupère assis sur ma planche à haleter comme un clebs, mon collègue de peak prend 3 bonnes vagues, il a une forme fabuleuse, un vrai athlète de la rame. Il m'expliquera ensuite qu'il a sorti sa 6'8" et qu'il a l'impression d'être sur un longboard. Du coup dès que je me remets je fais comme lui, je me gave. Ca se passe tout le temps de la même façon : une série se pointe, je pards en droite et lui en gauche, on remonte, on tchache un peu et zou c'est reparti. J'ai déjà eu les droites meilleures sur ce spot, plus longues avec les épaules plus tendues, mais bon sang pas une seconde j'ai envie de me plaindre.
Première tentative de calage : je suis loin devant la vague pour le bottom et je m'arrête presque complètement en faisant un petit snap sous la lèvre : je me retrouve dedans haut dans le mur, il y a de la place, mais je gère mal l'accélération et mon rail intérieur accroche. Je passe par dessus le nose, bodysurfant le tube pendant une demi seconde avant de me faire broyer par la vague et ses copines d'après. J'aurais plus de chance plus tard dans la session, 2 tubes bien clean, mais moins large que ce premier.
Quand avec la marée notre pic se mit à moins bien marcher nous nous décalons vers une partie du spot plus shore break, histoire de se finir. Ca n'a pas pris trop longtemps, après une demie heure à se faire branler dans tous les sens nos petits corps refroidis crièrent 'Ya Basta!'.
Et je me disais que demain ça pourrait être encore mieux.
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magnifique. Le vent est off pas trop fort, le ciel est limpide et la
lumière rasante fait éclater toutes les couleurs. </FONT><FONT face=Arial
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souffle au large. C'est marrant mais je ne croise aucun surfer, seuls quelques
pêchous et chasseurs rôdent avec leurs chiens.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Polo n'arrive pas et ne répond pas non
plus à son mobile, et après avoir considéré plusieurs options, je me décide
pour le spot plus consistant. </FONT><FONT face=Arial size=2>La vue des
conditions depuis la plage stimule mon organisme et avec la petite poussée
d'adrénaline je vais poser une bonne pêche dans le coin d'un champ voisin. Je
suis léger, prêt pour l'action.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Le shore break est repoussant, une vraie soupe aux
légumes et je décide de sortir par une avancée rocheuse qui m'épargne une partie
de la barre. De là, en m'étirant, j'ai une vue imprenable sur des pics vert
émeraude qui déroulent en droite/gauche avec des spits des 2 côtés. Il y a 1
shortboarder à l'eau qui shoote les gauches deux fois plus hautes que lui. Il y
a des séries plus grosses qui me retournent un peu l'estomac. Je m'avance vers
le bout des cailloux et juste alors que j'étais prêt à sauter je vois une de
ces séries arriver. Prudent je me recule, puis effrayé je vois l'écume
littéralement exploser à l'endroit où j'étais 15 secondes plus tôt. Du coup ça
me refroidit un peu et je décide de tenter l'option intermédiaire en sautant
depuis des rochers plus dans la baie. Je suis sur mon promontoire, une
vague se pointe, je saute, pensant repartir avec le ressac, mais le
jaillissement d'écume est bien plus violent que je me l'imaginais et je me
retrouve stoppé en plein vol pour atterir 2 mètres plus bas dans les pavasses, à
me faire secouer par le jus. J'aurais eu un surf il aurait été en miettes,
bringueballé dans la caillasse, mais mon body s'en tire avec quelques petites
rayures qui finalement lui vont assez bien. </FONT></DIV>
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avant d'arriver au pet. Le temps que je récupère assis sur ma planche à haleter
comme un clebs, mon collègue de peak prend 3 bonnes vagues, il a une forme
fabuleuse, un vrai athlète de la rame. Il m'expliquera ensuite qu'il a sorti sa
6'8" et qu'il a l'impression d'être sur un longboard. Du coup dès que je me
remets je fais comme lui, je me gave. Ca se passe tout le temps de la même façon
: une série se pointe, je pards en droite et lui en gauche, on remonte, on
tchache un peu et zou c'est reparti. J'ai déjà eu les droites meilleures sur ce
spot, plus longues avec les épaules plus tendues, mais bon sang pas
une seconde j'ai envie de me plaindre.</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Première tentative de calage : je suis loin devant
la vague pour le bottom et je m'arrête presque complètement en faisant
un petit snap sous la lèvre : je me retrouve dedans haut dans le mur, il y a de
la place, mais je gère mal l'accélération et mon rail intérieur
accroche. Je passe par dessus le nose, bodysurfant le tube pendant une demi
seconde avant de me faire broyer par la vague et ses copines d'après. J'aurais
plus de chance plus tard dans la session, 2 tubes bien clean, mais moins large
que ce premier. </FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Quand avec la marée notre pic se mit à moins bien
marcher nous nous décalons vers une partie du spot plus shore break, histoire de
se finir. Ca n'a pas pris trop longtemps, après une demie heure à se faire
branler dans tous les sens nos petits corps refroidis crièrent 'Ya
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<DIV><FONT face=Arial size=2>Et je me disais que demain ça pourrait être encore
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