Week end reports Quiberon
@lex (Adresse IP journalisée) - lun. 7 janvier 2002 09:59:14
<HTML>Samedi:
Direction les spots de repli, Polo m'annonce la côte so à 2m50 le matin et
avec la houle qui monte encore dans la journée, c'est un coup à perdre sa
planche, avaler de l'eau et finir allongé sur le sable de Port Blanc en
position de survie... Et même, si on imagine le pire, un longboarder local
bizzarement barbu EPSA 30 en maillot de bain rouge (et en cagoule...)
pourrait en profiter pour s'entraîner sur ma personne à des techniques de
réanimation buccales que la morale réprouve.
Pas de check à la côte donc, je retrouve Polo et Arnaud directement sur
place. Même si la vague ne marche pas à la perfection il y a de quoi faire,
c'est glassy, 1m50, quelques séries décalent à 2m+. Les canards sont
faciles, et je ris en pensant à la puissace comparée de la côte. Ha ha ha!
J'en ai quelques belles bien longues. Pas de tubes ni d'invert ici, mais
plutôt du ski, ou de la luge en ce qui me concerne, les épaules sont
massives, ça ouvre et ça fonce. Alors que je rame vers un pic distant, je
suis spectateur de la plus belle vague du week end : Polo part au pic
*biiiien* au fond sur une gauche haute deux fois comme lui et c'est parti
pour un ride jusqu'au bord, avec cette belle épaule tranquille au début,
quelques virages under control, puis c'est de plus en plus raide en
continuant d'ouvrir jusqu'au sable, le Polo aura même droit à une casquette
et un spit en souvenir du shore break. Une vague de plus de 200m! Sur un
autre pic j'aurai 2 ou 3 longues droites tendues et creuses dans lesquelles
mon body fait des merveilles. Par moments (trop rares) j'ai l'impression que
ma planche est conçue pour certaines vagues. C'était le cas sur ces droites
: elle trouve juste le sweet spot dans le creux et sans effort elle ondule
dans le curl, accélérant quand il faut, passant sur le rail lorsque nous le
devons. C'est magique mais je suis crevé d'avoir ramé dans tous les sens, et
il commence à faire nuit, plus de 2h30 à l'eau c'est mon record pour 2002,
je rentre les neurones bien stoked.
Dimanche:
J'ai un créneau le matin, m'empêchant de surfer la côte so l'après midi, so
long Ron... On checke Port Blanc le matin qui marche à 2m++ à marée haute...
Qu'à cela ne tienne, on trouve un petit coin tranquille rien qu'à nous, et
sous le soleil je pars taquiner des pics de 1m proprissimes pendant que Polo
retourne chercher ses chaussons chez lui et qu'Arnaud se maudit lui d'avoir
oublié ses palmes dans la voiture... Arf! Je suis seul et je prends des tas
de droites, quelques gauches. Ce n'est pas très puissant, la lèvre jette sur
la moitié de la hauteur de la vague mais certains sets recreusent bien au
bord. C'est juste bien d'être là, seul à l'eau sans personne à la ronde, et
ce spectacle de murs verts émeraude qui déferlent vierges à ma droite et à
ma gauche m'enivrent (comme n'importe quelle vague c'est vrai...). Ma plus
belle est une droite sur laquelle je m'applique à partir le plus late
possible, les palmes au dessus du crâne au take off et le rail dans le curl,
direction le tube dont je ressors vers une belle section qui me permet
d'envoyer un invert loin devant. Stoked! Cette vague me fait planer! Alors
que Polo et Arnaud finissent par me rejoindre ça ne marche plus aussi bien
('Ya should have been here 30mn ago, mate) mais c'est sans remords que je
sors de l'eau au bout d'une heure et quart, cette vague a fait ma journée.
@lex
FAK Ron, quand je lis ton report ça me rappelle des souvenirs!!! Et ça me
manque (non, c'est pas ta langue qui me manque!)
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Direction les spots de repli, Polo m'annonce la côte so à 2m50 le matin et
avec la houle qui monte encore dans la journée, c'est un coup à perdre sa
planche, avaler de l'eau et finir allongé sur le sable de Port Blanc en
position de survie... Et même, si on imagine le pire, un longboarder local
bizzarement barbu EPSA 30 en maillot de bain rouge (et en cagoule...)
pourrait en profiter pour s'entraîner sur ma personne à des techniques de
réanimation buccales que la morale réprouve.
Pas de check à la côte donc, je retrouve Polo et Arnaud directement sur
place. Même si la vague ne marche pas à la perfection il y a de quoi faire,
c'est glassy, 1m50, quelques séries décalent à 2m+. Les canards sont
faciles, et je ris en pensant à la puissace comparée de la côte. Ha ha ha!
J'en ai quelques belles bien longues. Pas de tubes ni d'invert ici, mais
plutôt du ski, ou de la luge en ce qui me concerne, les épaules sont
massives, ça ouvre et ça fonce. Alors que je rame vers un pic distant, je
suis spectateur de la plus belle vague du week end : Polo part au pic
*biiiien* au fond sur une gauche haute deux fois comme lui et c'est parti
pour un ride jusqu'au bord, avec cette belle épaule tranquille au début,
quelques virages under control, puis c'est de plus en plus raide en
continuant d'ouvrir jusqu'au sable, le Polo aura même droit à une casquette
et un spit en souvenir du shore break. Une vague de plus de 200m! Sur un
autre pic j'aurai 2 ou 3 longues droites tendues et creuses dans lesquelles
mon body fait des merveilles. Par moments (trop rares) j'ai l'impression que
ma planche est conçue pour certaines vagues. C'était le cas sur ces droites
: elle trouve juste le sweet spot dans le creux et sans effort elle ondule
dans le curl, accélérant quand il faut, passant sur le rail lorsque nous le
devons. C'est magique mais je suis crevé d'avoir ramé dans tous les sens, et
il commence à faire nuit, plus de 2h30 à l'eau c'est mon record pour 2002,
je rentre les neurones bien stoked.
Dimanche:
J'ai un créneau le matin, m'empêchant de surfer la côte so l'après midi, so
long Ron... On checke Port Blanc le matin qui marche à 2m++ à marée haute...
Qu'à cela ne tienne, on trouve un petit coin tranquille rien qu'à nous, et
sous le soleil je pars taquiner des pics de 1m proprissimes pendant que Polo
retourne chercher ses chaussons chez lui et qu'Arnaud se maudit lui d'avoir
oublié ses palmes dans la voiture... Arf! Je suis seul et je prends des tas
de droites, quelques gauches. Ce n'est pas très puissant, la lèvre jette sur
la moitié de la hauteur de la vague mais certains sets recreusent bien au
bord. C'est juste bien d'être là, seul à l'eau sans personne à la ronde, et
ce spectacle de murs verts émeraude qui déferlent vierges à ma droite et à
ma gauche m'enivrent (comme n'importe quelle vague c'est vrai...). Ma plus
belle est une droite sur laquelle je m'applique à partir le plus late
possible, les palmes au dessus du crâne au take off et le rail dans le curl,
direction le tube dont je ressors vers une belle section qui me permet
d'envoyer un invert loin devant. Stoked! Cette vague me fait planer! Alors
que Polo et Arnaud finissent par me rejoindre ça ne marche plus aussi bien
('Ya should have been here 30mn ago, mate) mais c'est sans remords que je
sors de l'eau au bout d'une heure et quart, cette vague a fait ma journée.
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